Conclusion du contrat territorial 2016 – 2020 :
Le contrat territorial 2016 – 2020 s’est terminé, afin de faire un bilan sur ce contrat, une étude bilan est en cours par un bureau d’étude. Il présentera également un diagnostic et un programme d’actions.
Avec un budget engagé de 38,1 % par rapport au budget prévisionnel, le SMBL a réalisé de nombreux travaux qui ont contribué à améliorer l’état écologique des cours d’eau du territoire, et ainsi répondre aux objectifs du SDAGE Loire-Bretagne 2016-2020 et au programme de mesures et d’actions qui étaient de « réaliser une opération d’entretien de cours d’eau (berges et ripisylve) et de supprimer et/ou d’aménager un ouvrage qui contraint la continuité écologique accompagné de la restauration du cours d’eau qui en découle ».
Les travaux sur la restauration de la continuité écologique et ceux associés (renaturation et restauration) ont pleinement atteint leurs objectifs en rétablissant la circulation piscicole et le transit sédimentaire et en restaurant une dynamique hydraulique (diversité de faciès d’écoulements) et des potentialités biologiques (diversification des habitats).
Par contre, tous les travaux de restauration de la végétation rivulaire n’ont pas tous atteint leurs objectifs.
En effet, les pratiques agricoles, la présence d’un réseau dense de drainage, le refus de certains propriétaires riverains, l’utilisation d’une faucheuse/débroussailleuse hydraulique sur les berges sont autant de raisons n’ayant pas permis de réaliser les travaux de plantations de ripisylve prévus.
L’entretien sélective de la ripisylve (abattage d’arbres morts et/ou malades, élagage des branches basses, coupes sélectives) intégrant les interventions sur les embâcles et les arbres en travers ont atteint leurs objectifs d’améliorer leurs capacités hydrauliques des cours d’eau concernés, de prévenir d’éventuelles chutes dans les cours d’eau et la formation d’embâcles et de permettre une succession de secteurs d’ensoleillement et d’ombrage. Ce type de milieu nécessite d’être entretenu régulièrement.
Enfin, les nombreux travaux d’arrachage de l’hydrocotyle n’ont pas réussi à endiguer le développement et la colonisation de la Dhuy. La quantité d’Egérie dense faucardée sur le Loiret, a diminué sur la période étudiée, mais reste néanmoins présente.
Source : Bureau d’études Géonat